MAURITANIE 2022

Publié le par Michel LEONARD

Vendredi 2 décembre 2022,

Départ pour une nouvelle aventure. Séjour du 2 au 18 décembre 2022

Destination Nouakchott en Mauritanie via Casablanca sur un vol affrété par Royal Air Maroc. 

Je devais initialement partir le samedi 3 décembre mais la compagnie marocaine ayant reporté mon vol Toulouse /Casa au dimanche, l'agence de voyage La Balaguère m'a proposé de partir avec un jour d'avance. 

Parfait pour moi car j'ai ainsi eu l'opportunité de visiter la capitale Mauritanienne. Une escale de plusieurs heures m'a également permis de refaire un tour dans Casablanca. 

La grande mosquée Hassan II et le train reliant l'aéroport au centre ville de Casablanca
La grande mosquée Hassan II et le train reliant l'aéroport au centre ville de Casablanca

La grande mosquée Hassan II et le train reliant l'aéroport au centre ville de Casablanca

Samedi 3 décembre 

Mon groupe n'arrivant que dans la nuit du samedi au dimanche, j'ai pu profiter de la journée pour visiter Nouakchott, la capitale. 

Petite anecdote, après une attente fastidieuse à 2h00 du matin dans l'aéroport pour obtenir mon visa, j'ai eu la désagréable surprise de constater que personne ne m'attendait à la sortie, bien que c'était initialement prévu. J'ai donc appelé le responsable local qui s'est immédiatement chargé de mon transfert à l'hôtel et de l'organisation de ma journée de visite. Ayant eu l'occasion de rencontrer cette personne (Caddy : responsable mauritanien) à l'hôtel le lendemain midi, il m'a bien précisé que c'est eux qui étaient fautifs, n'ayant pas pris en compte mon changement d'horaire. L'hôtel n'était évidemment pas au courant mais j'ai quand même pu bénéficier d'une chambre. 

L'hôtel Halima situé dans Nouakchott

L'hôtel Halima situé dans Nouakchott

Après être allé faire un peu de change, j'ai retrouvé mon chauffeur Da à l'hôtel qui m'a emmené manger une excellente dorade dans un restaurant du bord de mer. Il m'a ensuite conduit au marché du poisson où l'on observe les barques de pêcheurs s'échouer sur la plage pour débarquer leur pêche, changer d'équipage et repartir immédiatement en mer. Dur travail exécuté en majorité par des sénégalais et des maliens. 

Les pêcheurs et mon guide Da
Les pêcheurs et mon guide Da

Les pêcheurs et mon guide Da

Nouakchott, une de ses nombreuses mosquées, ses rues
Nouakchott, une de ses nombreuses mosquées, ses rues
Nouakchott, une de ses nombreuses mosquées, ses rues

Nouakchott, une de ses nombreuses mosquées, ses rues

Après une bonne sieste et un bon dîner servi à l'hôtel, j'ai décidé d'aller visiter Nouakchott de nuit. Pour ce faire, je suis parti à la recherche d'un touc-touc, moyen de transport le plus adapté pour se déplacer dans cette ville à la circulation anarchique. J'ai donc conclu avec Mazeau, un sénégalais, une promenade de nuit à travers la ville pour 500 Ouguiyas (1Ouguiya = 0.35€), ce qui représente environ 8 €, pas cher! Pour lui, c'est une belle somme car la course est en moyenne de 10 Ouguiyas.

J'ai donc pu déambuler dans les rues du centre ville. Nouakchott est en fait un "très" grand village (900000 habitants, environ un quart de la population du pays) où tout le monde fait du commerce. Les rues sont très animées, même de nuit, de petits marchands ambulants vendant sur les trottoirs un peu de tout. Les magasins sont également ouverts 24h/24h, 7j/7j. C'est une ville qui ne s'arrête jamais! Les artères principales sont goudronnées. Toutes les autres rues sont en terre, avec bien souvent un revêtement de sable. Celui-ci est aux portes de la cité et progresse.

Excepté l'ambiance, c'est une ville sans grand intérêt.

Mazeau, mon chauffeur d'un soir
Mazeau, mon chauffeur d'un soir

Mazeau, mon chauffeur d'un soir

Après être revenu à l'hôtel, je suis donc rentré dans ma chambre pour une bonne nuit.

En fait, j'ai juste passé une première partie de nuit correcte car à 4h00 du matin, les autres participants sont arrivés. Comme je n'avais pas pris l'option single, Alain (un autre toulousain) a débarqué en s'excusant car il n'a pu négocier une autre chambre pour me laisser dormir. Les aléas du voyage!

Après une fin de nuit courte, lever à 7h15 et petit-déjeuner pris, nous sommes partis en minibus vers notre point de départ, situé à 5h00 de route en direction d'Atar, vers le nord-est. A la suite du bus, nous avons poursuivi notre périple en 4x4 sur une piste tracée sur un reg (désert rocailleux) afin de rejoindre notre point de départ. Nous avons ensuite marché une petite heure avant de retrouver nos chameliers, à proximité de la palmeraie d'Azoueiga.

Premier bivouac au milieu des dunes.

Les nuits étant chaudes pour la saison, nous dormons tous à même le sable dans nos duvets. La nourriture est réduite essentiellement à du riz, de la semoule et des pâtes accompagné de légumes. Très peu de viande (un peu de poulet de temps à autre) et du poisson (des sardines en boîte). Nous avons juste eu droit au sacrifice d'une chèvre au début du séjour (c'est une tradition dans ce type de périple et ça fait tourner l'économie locale).

Le secteur de notre périple. Le drapeau mauritanien.
Le secteur de notre périple. Le drapeau mauritanien.

Le secteur de notre périple. Le drapeau mauritanien.

Alain (le toulousain), moi, Jean-François, Bruno, Christine, Marie-Christine ( épouse de Bruno), Sylvie (épouse de Jean-François). Tous et toutes sont de Nancy.

Alain (le toulousain), moi, Jean-François, Bruno, Christine, Marie-Christine ( épouse de Bruno), Sylvie (épouse de Jean-François). Tous et toutes sont de Nancy.

Départ en 4x4. Le reg et ses constructions.
Départ en 4x4. Le reg et ses constructions.
Départ en 4x4. Le reg et ses constructions.

Départ en 4x4. Le reg et ses constructions.

Notre équipe .

Excepté Mohamed, notre guide qui a accueilli les participants à l'aéroport, et que j'ai donc rencontré le matin à l'hôtel, nous avons fait connaissance avec notre équipe composée d'un cuisinier et de 2 chameliers sur le site du premier bivouac. Ajouté à cela, il y avait 6 dromadaires pour transporter le bivouac, la nourriture, l'eau et nos sacs.

nos chameliers : Harmed et Adben Raham, notre cuisinier : Ahrmadou et notre guide : Mohamed
nos chameliers : Harmed et Adben Raham, notre cuisinier : Ahrmadou et notre guide : Mohamed
nos chameliers : Harmed et Adben Raham, notre cuisinier : Ahrmadou et notre guide : Mohamed
nos chameliers : Harmed et Adben Raham, notre cuisinier : Ahrmadou et notre guide : Mohamed

nos chameliers : Harmed et Adben Raham, notre cuisinier : Ahrmadou et notre guide : Mohamed

Et nos dromadaires
Et nos dromadaires

Et nos dromadaires

Dimanche 4 décembre 2022

Arrivés au premier bivouac, après avoir fait connaissance avec l'équipe, nous avons tranquillement préparé celui-ci, chacun se plaçant ou il voulait à même le sable. Des tentes étaient à disposition si nécessaire.

Nous sommes allés ensuite chez une commerçante locale, dont le magasin consiste en une tente installée sous un acacia, afin de boire le thé traditionnel,...et acheter quelques produits locaux si l'envie s'en ressentait...C'est de bonne guerre pour faire tourner l'économie locale.

A l'issue, avant le repas, nous avons gravi une grande dune (environ 80m de haut) afin d'admirer le coucher de soleil.

Après le repas, chacun est allé dans son coin s'installer dans son duvet pour une nuit sans bruit (excepté un "gros" ronfleur) sous les étoiles. Malheureusement, c'était le début de la pleine lune. Le ciel était donc moins magique, mais c'était beau quand même!

L'emplacement du premier bivouac (un campement d'espagnols en 4x4 se trouvait à proximité) et premier coucher de soleil dans le désert
L'emplacement du premier bivouac (un campement d'espagnols en 4x4 se trouvait à proximité) et premier coucher de soleil dans le désert

L'emplacement du premier bivouac (un campement d'espagnols en 4x4 se trouvait à proximité) et premier coucher de soleil dans le désert

Accueil sous la tente. Mon bivouac
Accueil sous la tente. Mon bivouac
Accueil sous la tente. Mon bivouac

Accueil sous la tente. Mon bivouac

Lundi 5 décembre

Après une première nuit à la belle étoile et un bon petit déjeuner, nous nous sommes mis en route pour notre premier objectif, la passe de Tifoujar, à quelques jours de marche. La nuit a été perturbé par le bêlement d'une chèvre attachée à un grillage à quelque distance du bivouac. Et pour cause, c'était celle qui nous était destinée au prochain repas!  

Les journées de marche se sont ensuite enchainées sans difficulté particulière. Lever à 6h, petit déjeuner, départ à 7h. Marche jusqu'à 11h30 environ, essentiellement dans les dunes. Repas du midi sous des acacias et... Grosse sieste à l'issue car la chaleur était au rendez-vous! En effet, à partir de 10h, le soleil commençait à vraiment peser. Nous avons eu en journée des températures proche de 40°C, ce qui était inhabituel pour cette période de l'année. 

Nous ne reprenions la marche que vers 16h30 jusqu'à 18h30, les températures étant un peu plus clémentes. S'en suivait un dîner autour d'un feu de camp préparé par nos chameliers qui arrivaient souvent avant nous. De petites mouches agressives, entrainant des piqures désagréables, ont également fait parti du périple, ce qui était aussi assez inhabituel.

Nous mangions chaque jour au petit-déjeuner un excellent pain préparé par Harmed, un des chamelier, dans la braise et le sable. Dés que nous nous arrêtions, au déjeuner, pendant la sieste et au dîner, nous avions droit au traditionnel thé sucré à la menthe, servi 3 fois, préparé par Abden Rahman. Ce dernier a eu la particularité d'avoir été chamelier pendant 8 années dans la Garde Nationale, notamment chargé de la surveillance de la frontière contigüe au Mali.

Petite anecdote : Sylvie, une des participantes, avait attrapé un coup de froid dans l'avion et a dû se résoudre à faire du dromadaire pendant les 3 ou 4 premiers jours. Bien que sportive, elle n'était pas en état de faire les 15 à 20 km quotidiens.

JOUR 3 Après cette première nuit, nous partons pour une journée dans un univers de dunes.  L'erg Amatlich aux dunes blanche est un labyrinthe que votre guide connait comme sa poche. Bivouac Temps de marche : 4 h 30.

JOUR 4 Toujours au cœur de l'erg, plein Est, nous arrivons au village de Agaçar, déjeuner dans la palmeraie, avant de rejoindre les dunes de D'khally. Bivouac. Temps de marche : 4 h.

 JOUR 5 De D'khally au village de Medah. Nous traversons le village, la rue principale ensablé est bordée de petits commerces. Les commerçants devisent autour d'un verre de thé en attendant le chaland.Nous continuons vers la guelta au cœur de la palmeraie. Déjeuner à Leglaib Lakhdar. Bivouac. Temps de marche : 5 h.

JOUR 6 Dernière vue sur l'Amatlich, nous partons sur le plateau de l'Ibi blanc en direction de la vallée blanche en passant par N'dreinaya afin d'arriver en haut de la passe de Tifoujar. Bivouac.

Les grandes dunes
Les grandes dunes
Les grandes dunes
Les grandes dunes

Les grandes dunes

Repos sous les acacias, les dromadaires mangent, la viande sèche
Repos sous les acacias, les dromadaires mangent, la viande sèche
Repos sous les acacias, les dromadaires mangent, la viande sèche

Repos sous les acacias, les dromadaires mangent, la viande sèche

La vie dans le désert : Un "taxi", sorte de scarabé et des traces de vipère des sables
La vie dans le désert : Un "taxi", sorte de scarabé et des traces de vipère des sables
La vie dans le désert : Un "taxi", sorte de scarabé et des traces de vipère des sables
La vie dans le désert : Un "taxi", sorte de scarabé et des traces de vipère des sables

La vie dans le désert : Un "taxi", sorte de scarabé et des traces de vipère des sables

Le fameux pain d'Harmed

Le fameux pain d'Harmed

Les délicieux plats préparés par Ahrmadou
Les délicieux plats préparés par Ahrmadou

Les délicieux plats préparés par Ahrmadou

Nous avions également le plaisir de goûter au sirop et à la confiture d'hibiscus, que l'on appelle bissap localement. C'est un peu amer, mais avec du sucre, c'est plutôt bon.

Nous avions également le plaisir de goûter au sirop et à la confiture d'hibiscus, que l'on appelle bissap localement. C'est un peu amer, mais avec du sucre, c'est plutôt bon.

Les plantes du désert
Les plantes du désert
Les plantes du désert
Les plantes du désert

Les plantes du désert

Et les arbres : des acacias et des palmiers essentiellement
Et les arbres : des acacias et des palmiers essentiellement
Et les arbres : des acacias et des palmiers essentiellement

Et les arbres : des acacias et des palmiers essentiellement

De temps à autre, les vendeuses se présentaient au bivouac pour essayer de faire quelques affaires
De temps à autre, les vendeuses se présentaient au bivouac pour essayer de faire quelques affaires

De temps à autre, les vendeuses se présentaient au bivouac pour essayer de faire quelques affaires

Le "frigo" du désert. Une outre en peau de chèvre remplie d'eau fraîche à disposition des marcheurs.
Le "frigo" du désert. Une outre en peau de chèvre remplie d'eau fraîche à disposition des marcheurs.

Le "frigo" du désert. Une outre en peau de chèvre remplie d'eau fraîche à disposition des marcheurs.

Coucher de soleil et soirée au coin du feu. Mais avant, il faut chercher du bois!
Coucher de soleil et soirée au coin du feu. Mais avant, il faut chercher du bois!
Coucher de soleil et soirée au coin du feu. Mais avant, il faut chercher du bois!

Coucher de soleil et soirée au coin du feu. Mais avant, il faut chercher du bois!

Il fait chaud!
Il fait chaud!
Il fait chaud!

Il fait chaud!

Jeudi 8 décembre

Premier objectif atteint. Nous avons bivouaqué en haut de la passe de Tifoujar au pied d'une grande dune de sable. Cette passe permet de descendre du plateau sur lequel nous nous trouvions vers la vallée blanche.

Seconde anecdote : lors d'une montée de dune, Alain s'est fait une déchirure musculaire et a dû terminer le parcours à dos de dromadaire.

 JOUR 7 Descente de la passe de Tifoujar qui s'ouvre sur la belle et large vallée Blanche. Nous la traversons afin de joindre le territoire de Tougad. Pique-nique avant de remonter en direction de la palmeraie, une des plus denses et des plus belles de cette partie de l'Adrar. Bivouac dans l'oued El Maarad. 

JOUR 8 Nous progressons dans la vallée blanche et l'oued El Maraad, nous sommes au pied du plateau d'Eimer. Bivouac prés de la petite palmeraie de Tenyale. Temps de marche : 6h.

JOUR 9 Nous quittons la vallée blanche et le contraste du blanc et du noir. Montée sur le plateau que nous traversons en direction de Madeen, très vite nous apercevons les premiers jardins, la palmeraie et le village située sur les hauteurs de l'oued. Nous longeons l'oued en direction des belles et hautes dunes blanches. Pique-nique à l'ombre d'un arbre. Après le déjeuner, au pied de l'erg, nous progressons jusqu'à l'oued de Timinit et la guelta asséchée de Er-R'ma aux pieds des dunes. Temps de marche : 5 h.

JOUR 10 D'Er-R'ma, nous grimpons sur les dunes et le plateau en direction de l'oued Tirebane que nous traversons avant de bivouaquer dans un chelja (petit oued). Dunes et végétations se mêlent sur le bord du plateau non loin du village de Tirebane. Temps de marche : 5 h.

JOUR 11 Nous quittons notre chelja afin de joindre l'oued Aoujeft que nous remontons en direction du wadi Ijicha. Nous bivouaquons à Joualy sur les bords de l'oued prés de petits jardins entretenus souvent par les hommes. Temps de marche : 6 h.

JOUR 12 Nous randonnons toujours dans l'oued, la marche y est agréable ; celui-ci se rétrécit et passe devant de petits villages souvent désertés (Arguei) et nous fait pénétrer dans les gorges d'Ichichan. Ici c'est le paradis des ânes sauvages, une végétation clairsemée et quelques gueltas suffisent à leur survie. Bivouac sous les acacias. Temps de marche : 5 h.

JOUR 13 Nous continuons dans le canyon, enserrés par des hautes parois, nous arrivons à la grande guelta de Toubalgit. Déjeuner à la guelta. Nous continuons en direction de l'oasis de Maireth puis nous grimpons directement sur le plateau afin de voir les peintures rupestres de Em'Raïmazi et continuation dans l'oued jusqu'à Toul. Bivouac. Temps de marche : 6 h.

JOUR 14 De Toul ou d'Em'Raïmazi à travers le plateau, nous arrivons à l'oued Ichif et ses dunes ocres puis nous continuons jusqu'aux sources de Tergit. Déjeuner à l'ombre des palmiers.

La fameuse passe de Tifoujar
La fameuse passe de Tifoujar

La fameuse passe de Tifoujar

Bivouac en haut de la passe. Moi au sommet de la dune
Bivouac en haut de la passe. Moi au sommet de la dune

Bivouac en haut de la passe. Moi au sommet de la dune

La vallée blanche et sa palmeraie
La vallée blanche et sa palmeraie
La vallée blanche et sa palmeraie

La vallée blanche et sa palmeraie

Ravitaillement en eau. Il en fallait environ 80 litres par jour. Heureusement, il y a beaucoup de puits.

Ravitaillement en eau. Il en fallait environ 80 litres par jour. Heureusement, il y a beaucoup de puits.

Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.
Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.
Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.
Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.
Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.
Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.

Mes compagnons de voyage : Bruno, Marie-Christine, Jean-François, Sylvie, Christine et Alain.

Le village de Madeen à proximité d'une palmeraie et ses chèvres.
Le village de Madeen à proximité d'une palmeraie et ses chèvres.

Le village de Madeen à proximité d'une palmeraie et ses chèvres.

On progresse maintenant sur du reg
On progresse maintenant sur du reg
On progresse maintenant sur du reg

On progresse maintenant sur du reg

JOUR 12 Nous randonnons toujours dans l'oued, la marche y est agréable ; celui-ci se rétrécit et passe devant de petits villages souvent désertés (Arguei) et nous fait pénétrer dans les gorges d'Ichichan. Ici c'est le paradis des ânes sauvages, une végétation clairsemée et quelques gueltas suffisent à leur survie. Bivouac sous les acacias. Temps de marche : 5 h.

JOUR 13 Nous continuons dans le canyon, enserrés par des hautes parois, nous arrivons à la grande guelta de Toubalgit. Déjeuner à la guelta. Nous continuons en direction de l'oasis de Maireth puis nous grimpons directement sur le plateau afin de voir les peintures rupestres de Em'Raïmazi et continuation dans l'oued jusqu'à Toul. Bivouac. Temps de marche : 6 h.

JOUR 14 De Toul ou d'Em'Raïmazi à travers le plateau, nous arrivons à l'oued Ichif et ses dunes ocres puis nous continuons jusqu'aux sources de Tergit. Déjeuner à l'ombre des palmiers.

Notre première guelta pour se rafraîchir au fond d'une gorge.
Notre première guelta pour se rafraîchir au fond d'une gorge.
Notre première guelta pour se rafraîchir au fond d'une gorge.
Notre première guelta pour se rafraîchir au fond d'une gorge.

Notre première guelta pour se rafraîchir au fond d'une gorge.

Déjeuner et repos dans un village
Déjeuner et repos dans un village
Déjeuner et repos dans un village

Déjeuner et repos dans un village

Progression entre oued et gorge
Progression entre oued et gorge
Progression entre oued et gorge
Progression entre oued et gorge
Progression entre oued et gorge

Progression entre oued et gorge

La grande guelta de Toubalgit.
La grande guelta de Toubalgit.
La grande guelta de Toubalgit.

La grande guelta de Toubalgit.

De l'eau et du sable
De l'eau et du sable
De l'eau et du sable

De l'eau et du sable

Le village de Toul
Le village de Toul
Le village de Toul

Le village de Toul

Les peintures rupestres de Em'Raïmazi
Les peintures rupestres de Em'Raïmazi

Les peintures rupestres de Em'Raïmazi

Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac
Notre dernier bivouac

Notre dernier bivouac

Descente vers l'oasis de Tergit, terme de notre circuit.
Descente vers l'oasis de Tergit, terme de notre circuit.
Descente vers l'oasis de Tergit, terme de notre circuit.
Descente vers l'oasis de Tergit, terme de notre circuit.

Descente vers l'oasis de Tergit, terme de notre circuit.

Cette belle aventure s'est donc terminée à Tergit le vendredi 16 décembre. Nous avons quitté nos chameliers un peu avant l'arrivée dans l'oasis, ceux-ci devant retourner à leur village à deux jours de dromadaire de notre position. La séparation reste toujours un moment émouvant. De là, nous avons repris un bus pour un voyage de plus de cinq heures en retour vers Nouakchott. 

Après une pause de quelques heures et un dîner à l'hôtel Halima, nous avons été reconduit à l'aéroport pour un départ vers la France à 1h00 du matin. Courte escale à Casablanca et nouveau vol pour Toulouse en ce qui me concernait, Paris pour les autres.

Un séjour dans le désert reste toujours magique. Nous nous contentons de l'essentiel et oublions le temps qui passe. La beauté sobre des paysages nous incite à la méditation. Je ne m'en lasserai jamais. 

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